« Je me sens bon nombre plus a l’aise dans la nature qu’en metropole. »
Il hoche la tronche. « Revenez me voir dans un mois, ou avant si des douleurs reviennent. Je vous prescris la aussi chose que d’habitude, je pense que nous avons degote le bon dosage. » Selena detourne le regard. Elle n’ose jamais dire que non, parce qu’elle a encore et puis en gali?re. Mais i§a ne est en mesure de se resoudre a Realiser augmenter le dosage. Elle prend deja bien trop d’electromenager. Et ca lui donne l’impression de ne point avoir des prix the league remarques claires. D’ailleurs. Et puis la douleur, c’est un moyen de se punir de devenir en vie.
« Avez-vous toujours un suivi psychologique ? » Notre voix du medecin la rappelle a la realite. « Hum ? Oh, oui, j’ai des seances l’ensemble des semaines. » Cela hoche la tronche, en approuvant. Selena adore bien ce docteur, il a excellent etre tres occupe, arpenter entre les patients, il ne s’inquiete gui?re juste des blessures physiques, puis morales. Il a ete le premier a lui donner des contacts medicaux. Cela a ete le premier a ne point la analyser comme une bete de foire ou un nouveau theme d’etude. Cela s’est i chaque fois montre tres humain. Et pourtant, elle lui ment tel une enfant. Cela sort en piece. « Je laisse le lait a la collegue de vous attribuer le massage therapeutique. Prenez soin de vous Selena. » Elle sourit faiblement. « Merci docteur, vous aussi prenez soin de vous. »
Le massage la fera grimacer. Notre doctoresse n’est pas tendre, ainsi, surtout jamais a votre qu’elle fait. Une mauvaise journee pour elle en general. Selena endure alors sans remarques, serre des dents jusqu’a la fin. « Vous pouvez vous rhabiller. » Elle quitte aussitot la piece, laissant le remerciement de Selena au sein des airs. Son visage se crispe aussi, sa gorge se serre. La derriere le rideau, elle se sent en gali?re soudain. Est-ce a cause de la douleur de sa jambe qui revient en force apres avoir ete malmenee ? Les larmes commencent a couler toutes seules. Elle ne parvient plus a les retenir ces sanglots. Elle se sent incroyablement seule. Di?s qu’ils vivaient i nouveau au New Jersey, Luukas J’ai soutenait dans chaque rendez-vous medical. Mais en arrivant a Helsinki, elle l’avait releve de ce devoir que celui-ci s’etait impose lui-meme. De nos jours, elle aurait aime que celui-ci soit la.
Enfin, il n’aurait gui?re du etre la a la base mais Cela reste fini quand aussi. On m’a appele pour une urgence. J’ai du filer les garcons a l’arrache, comme d’habitude. Mais bon, les nounous seront habitues d’autant plus qu’il n’y a jamais eu besoin de nounou votre fois-ci, donc ces encore plus !
Mon shift est fini.
Ma nounou, c’est Tao. Enfin, c’est plus tel 1 grand frere pour des garcons, ils le font moins tourner en bourrique que des « vrais » nounous qu’ils ont deja eu. J’en ai eu une, elle a gui?re tenu l’apres-midi. bon, elle debutait, avait ses file a cote et tout mais elle a totalement craque quand les garcons ont commencer a se comporter euh. Comme eux en fait. Di?s qu’ils ont fait des jumeaux Laine. Les hyperactifs bruyants et gesticulants. Nutti et Severi sont insupportables quand ils s’y mettent … Mais vraiment, Tao les canalise bien ! Et j’imagine que celui-ci les aime tout a fait.
M’enfin ! Tout ca pour penser que J’me suis prit une urgence au nez alors qu’elle etait vraiment jamais prevu. Mais je me console en me disant que l’argent qui plus est nous permettra de nous offrir une journee en parc d’attraction ! Et ca, ca fait ravissement a n’importe qui ! J’habite persuade que Tao et le jumeaux sont content ! Parce que oui, quand aussi. J’emmene les des, aucune jaloux ! Et j’ai besoin de nous offrir cette journee aussi … Je prendrais une gaufre. Ou une glace.
Je remonte les allees blanches de l’hopital Afin de me diriger par la sortie. Je vais m’offrir une patisserie en passant chez Caleb j’imagine. Ca serait bien. Ca est ma petite recompense perso ! On a sauve deux vies de nos jours ! J’me sens le c?ur si leger que j’en viens, parfois, a trottiner ou sautiller. Je salue l’ensemble des infirmiere, tout nos infirmiers. Je connais n’importe qui maintenant, ca fait trop longtemps que j’exerce ici. Et ca me convient. C’est ma petite communaute a moi. J’me sens a la place !
Je m’approche toujours environ la sortie quand je passe devant une chambre ouverte. La, inexorablement, je ralentis. Un le que je deteste entendre et qui fait pourtant parti de mon quotidien resonne a mes oreilles.
Je fais quelque jamais en arriere Afin de jeter votre ?il dans la chambre. C’est gui?re reellement poli mais je voulait m’assurer que quelqu’un du service est la.
Bah non, il n’y avait personne. Juste cette demoiselle au dos voute qui me tournait le dos. Ses longs cheveux noirs qui degringolaient en cascade etaient secoues par ses sanglots.
Doucement, sans geste brusque, j’entre dans la chambre et me dirige vers elle. Je passe devant et m’accroupis face au lit pour attraper le regard. J’avise aussi ses jambes nues. Je ne veux jamais passer concernant le pervers de service.
Je lui souris doucement, un sourire sincere et avenant, avant de glisser la serviette qui trainait gui?re loin, sur ses jambes, nos cachant favorablement.
Ma voix est douce et chaude, ca a toujours ete comme ca.
-Que se passe t’il mademoiselle ? Est votre que vous avez en gali?re quelque part ?
Je demeure a une agreable distance quand meme, je ne desire nullement envahir son espace vital, toujours pas. Manque tant que je ne sois sur qu’un contact ne lui fasse jamais du bien.